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1911 Census


 

 

Qu'est-ce que l'IRCS?


L'IRCS est une infrastructure de recherche créée à partir des listes nominatives de recensements tenus entre 1911 et 1951. Elle vise à faciliter la recherche sur les transformations sociale, économique, culturelle et politique. En utilisant ces bases de données en plus de celles des années 1871 à 1901 et 1961 à 2001, les chercheurs auront une base sans précédent pour explorer les transformations de la société canadienne entre la fin du 19e siècle et le milieu du 20e siècle.

Les recensements reflètent les changements de la société canadienne en même temps qu'ils contribuent à ces changements. Que ce soit par les questions posées ou les réponses transcrites, les documents de recensement nous informent sur la vie des résidents du Canada ainsi que sur les idées et les aspirations des responsables de ces recensements. Les universitaires – tout particulièrement historiens, sociologues, démographes, géographes et économistes – pourront utiliser l'infrastructure pour de nombreux projets de recherche. L'IRCS intéressera aussi les experts dans d'autres domaines. Les spécialistes des médias, par exemple, pourront améliorer notre compréhension de l'histoire des communications grâce à une question posée en 1931 au sujet de la présence de radios dans les foyers. Les spécialistes de la Seconde Guerre mondiale, eux, pourront étudier les questions relatives au service militaire posées lors des recensements de 1941 et de 1951. Par ailleurs, les urbanistes pourront s'informer sur l'habitat, la dimension des demeures et le lieu de résidence. Ces exemples n'illustrent que quelques unes des nouvelles possibilités d'analyse portant sur ces décennies de profonde transformation du Canada. Mais par dessus tout, l'IRCS fera émerger des questions qui ne nous ont pas encore effleurés au sujet de l'édification du Canada au 20e siècle. En ce sens, l'ampleur de la recherche favorisée par l'IRCS reste à découvrir.

Les bases de données de l'IRCS, issues des questionnaires manuscrits des recensements tenus entre 1911 et 1951, sont au cœur d’une infrastructure de recherche plus large. L'objectif est de favoriser l'étude de la société canadienne grâce à deux composantes principales : les sources dites primaires et les sources dites secondaires.

Les sources primaires incluent un ensemble de documents datant de l'époque des recensements : en particulier, les registres des recensements de 1911 à 1951 et des éléments de contexte, dont des documents produits par Statistique Canada (auparavant Bureau fédéral de la statistique), des journaux et des débats politiques provinciaux et fédéraux.

Les sources secondaires, qui servent à faciliter la recherche dans les sources primaires, sont également variées, allant de l'introduction descriptive sur le processus de recensement à la discussion technique sur les questions de saisie de données et d'encodage en passant par les publications de bibliographies de recherche sur le recensement.

La création d’un module géographique fait partie intégrante du projet. Un système d’information géographique (SIG) permet de situer, de sélectionner, de regrouper et d’analyser les données de l’échantillon ainsi que certaines données agrégées tirées des volumes publiés du recensement. Ainsi, les chercheurs seront en mesure de cerner le caractère géographique des données mises à leur disposition beaucoup plus précisément qu'auparavant. Les outils permettant les requêtes et les analyses spatiales font partie intégrante de l'infrastructure de l’IRCS ; leur interface est la plus conviviale possible.

De plus, l'un des objectifs principaux de l'IRCS est la construction d'une série de bases de données contextuelles liées à l'élaboration et à l'application des recensements. Ces métadonnées fournissent aux chercheurs de l'information permettant d'effectuer une analyse documentée et critique de l'élaboration, de l'application et de la réception d'un recensement dans son contexte historique. Alors que les microdonnées issues des tableaux manuscrits de recensement permettent de découvrir la face cachée de la vie des Canadiens, les données contextuelles permettent d'enquêter sur la création et l'interprétation de ces mêmes données.